La reconnaissance vocale pour les avocats.
Si certains d’entre nous sont très habiles au clavier, nous sommes peut-être encore plus nombreux à rêver de piloter fiablement notre activité quotidienne à la voix (quand l’environnement de travail le permet évidemment).
La reconnaissance vocale n’est pas nouvelle dans le monde des avocats, on la voyait déjà en démonstration sur des salons il y a 20 ans.
Après des hauts et des bas, la reconnaissance vocale reprend de l’ampleur, poussée par l’utilisation sur smartphone par exemple, bien pratique, et par l’intégration de la voix sur de plus en plus de systèmes d’exploitation d’ordinateurs et de sites internet.
Voici quelques solutions de dictée vocale qui existent pour les avocats, avec différentes approches.
Speechlive de Philips : un prolongement de la traditionnelle dictée sur machine à dictée : désormais depuis une machine connectée à un ordinateur ou depuis un smartphone, on peut dicter et envoyer à un service de retranscription qui renvoie à son tour le document.
https://www.speechlive.com/no_cache/fr/tarification/
DictNow, nouvelle offre de Wolters Kluwer, sous la forme d’un abonnement mensuel, permet de dicter des documents que l’on recevra sous forme de fichier en retour, par email.
Une solution simple (pas de correction faite par l’utilisateur, mais par la personne qui retranscrit), et sécurisée, qui prend en charge une étape importante pour un avocat : la qualité de la communication écrite.
http://www.dictnow.wolterskluwer.com
Dragon est lui au contraire un logiciel installé sur votre ordinateur, qui travaille en local et immédiatement à retranscrire votre voix.
"Dragon NaturallySpeaking Legal", la version la plus adaptée aux avocats, permet de dicter des documents, de les envoyer, de gérer des e-mails et de contrôler son ordinateur et ses applications au son de la voix. Il se dit "trois fois plus rapide que le clavier".
http://www.nuance.fr/for-business/by-industry/legal/Legal/index.htm
Il existe d’autres solutions, comme celle d’Ecostaff qui dans son fonctionnement se rapproche des deux premières citées ici (et qui les a peut-être même inspiré du fait de son antériorité), des logiciels de dictée très simples et limités (sur un iPad par exemple), et même des sites internet et autres logiciels à faible prix... Dans tous les cas assurez-vous de ce que deviennent vos fichiers avant de les envoyer, les garanties de confidentialité étant rares sur ces derniers acteurs... C’est ennuyeux pour un avocat.